Il y a une réalité qu’on ignore avant qu’elle ne nous arrive sur le coin de la figure : quand la périménopause pointe le bout de son nez, ce n’est pas juste 2-3 bouffées de chaleur par-ci par-là et la peau qui s’assèche, c’est parfois un 3 tonnes qui nous passe dessus.
Vous le saviez vous, qu’il existe au moins 48 symptômes liés à la ménopause ? Que chez certaines, l’ostéoporose est si forte qu’elles se cassent une côte en éternuant ? Que seulement 6% des femmes choisissent un traitement hormonal pour gérer ces symptômes, et que de toute façon, les hormones, ça ne résout pas forcément tout ?
Moi, je ne savais pas, avant d’écouter des témoignages sur le sujet.
Je ne savais pas, parce que j’ai seulement 40 ans, mais surtout : parce que personne ne nous prévient.
On nous a toujours vendu la ménopause comme le début de la fin. Ce truc qui arrive aux femmes. Mais les vieilles, vous savez, celles qu’on cache.
Certes, c’est une fin : celle de la fertilité. Un deuil douloureux pour certaines d’entre nous, mais certainement pas le point final de notre vie ! Sachant que l’âge moyen de la ménopause est de 51 ans, et que les femmes vivent en moyenne jusque 85 ans.
Petit à petit, les langues se délient autour de la ménopause. Ce n’est plus si tabou, mais ça reste suffisamment méconnu pour que :
1 femme sur 2 ne se sente pas suffisamment informée
44% des femmes n’aient jamais évoqué leurs symptômes avec un professionnel de santé
Le pire ? 25% d'entre nous ont / auront des troubles sévères qui remettent en question nos vies professionnelles & personnelles, avec des conséquences émotionnelles intenses, en plus d'une santé physique diminuée.
Avec tous ces chiffres, vous devez vous dire que la science a pris en charge notre problème et qu'il existe plein de solutions pour nous aider ? Si seulement.
Les généralistes sont surchargé.e.s et les spécialistes sont de moins en moins nombreux.ses :
les gynécologues médicaux (VS gyneco obstétriciens qui s’inscrivent dans le suivi de la grossesse) ne sont plus qu’environ 800 en France.
En 2020, douze départements de la métropole n’avaient pas du tout de gynécologue médical.
De moins en moins de praticiens sont formés à la prise en charge spécifique de la ménopause, 9/10 ne se sentent pas capables de nous accompagner dans cette partie de notre vie.
Vous allez me dire : "oui mais la ménopause, ce n'est pas une maladie !"
Bien sûr.
MAIS, au delà des 25% d'entre nous qui expérimentent des troubles sévères nécessitant une prise en charge médicale, la ménopause, c'est le début de notre vieillissement. Et si personne ne nous prévient, ne nous explique, ni ne nous prépare, on se retrouve avec la responsabilité de gérer seules ce qui nous arrive, alors que c’est le moment ou tout son quotidien doit être revu : l’alimentation, le sport, le suivi médical, et bien sûr, le soutien psychologique.
Gérer seules, ça veut dire que la ménopause devient une charge de plus : émotionnelle bien sûr, et financière. Les femmes en ménopause dépensent en moyenne 2000€ par an pour gérer leurs symptômes (médecine parallèle, compléments alimentaires, etc.). Rien n'est remboursé, sauf les hormones. Est-ce par exemple utile de préciser que le viagra est remboursé par la sécurité sociale ?
Et moi, tout ça, ça m’énerve de me dire que ça va m’arriver d’ici quelques années et qu’on n’en est encore là. C'est pour ça que j'ai créé Ventilo :
Pour trouver gratuitement de l’information via notre espace informatif ET grâce au chatbot spécialisé en ménopause
Pour être accompagnées par des coachs en Ménopause qui vous aideront à mettre en place votre routine personnalisée pour minimiser vos symptômes et vieillir en meilleure santé possible, via une approche holistique qui repose sur 4 piliers : approche médicale, nutrition, exercice, soutien psychologique.
Pour contribuer à faire de la ménopause un enjeu politique, pour une meilleure prise en charge de notre santé.
Voilà, et avec tout ça, je me dis que quand mon tour viendra, je vivrai mon second printemps sereinement.
Comentarios