top of page
fond I Ventilo Care, accompagnement en (péri)ménopause

VENTILO
Care

Ventilo Care, accompagnement en (péri)ménopause

Résultats de recherche

17 éléments trouvés pour «  »

  • À propos de Ventilo Care

    Il y a une réalité qu’on ignore avant qu’elle ne nous arrive sur le coin de la figure : quand la périménopause pointe le bout de son nez, ce n’est pas juste 2-3 bouffées de chaleur par-ci par-là et la peau qui s’assèche, c’est parfois un 3 tonnes qui nous passe dessus.  Vous le saviez vous, qu’il existe au moins 48 symptômes liés à la ménopause ? Que chez certaines, l’ostéoporose est si forte qu’elles se cassent une côte en éternuant ? Que seulement 6% des femmes choisissent un traitement hormonal pour gérer ces symptômes, et que de toute façon, les hormones, ça ne résout pas forcément tout ? Moi, je ne savais pas, avant d’écouter des témoignages sur le sujet.  Je ne savais pas, parce que j’ai seulement 40 ans, mais surtout : parce que personne ne nous prévient.  On nous a toujours vendu la ménopause comme le début de la fin. Ce truc qui arrive aux femmes. Mais les vieilles, vous savez, celles qu’on cache. Certes, c’est une fin : celle de la fertilité. Un deuil douloureux pour certaines d’entre nous, mais certainement pas le point final de notre vie ! Sachant que l’âge moyen de la ménopause est de 51 ans, et que les femmes vivent en moyenne jusque 85 ans. Petit à petit, les langues se délient autour de la ménopause. Ce n’est plus si tabou, mais ça reste suffisamment méconnu pour que :  1 femme sur 2 ne se sente pas suffisamment informée 44% des femmes n’aient jamais évoqué leurs symptômes avec un professionnel de santé Le pire ? 25% d'entre nous ont / auront des troubles sévères qui remettent en question nos vies professionnelles & personnelles, avec des conséquences émotionnelles intenses, en plus d'une santé physique diminuée. Avec tous ces chiffres, vous devez vous dire que la science a pris en charge notre problème et qu'il existe plein de solutions pour nous aider ? Si seulement. Les généralistes sont surchargé.e.s et les spécialistes sont de moins en moins nombreux.ses :  les gynécologues médicaux (VS gyneco obstétriciens qui s’inscrivent dans le suivi de la grossesse) ne sont plus qu’environ 800 en France.  En 2020, douze départements de la métropole n’avaient pas du tout de gynécologue médical.  De moins en moins de praticiens sont formés à la prise en charge spécifique de la ménopause, 9/10 ne se sentent pas capables de nous accompagner dans cette partie de notre vie. Vous allez me dire : "oui mais la ménopause, ce n'est pas une maladie !" Bien sûr. MAIS, au delà des 25% d'entre nous qui expérimentent des troubles sévères nécessitant une prise en charge médicale, la ménopause, c'est le début de notre vieillissement. Et si personne ne nous prévient, ne nous explique, ni ne nous prépare, on se retrouve avec la responsabilité de gérer seules ce qui nous arrive, alors que c’est le moment ou tout son quotidien doit être revu : l’alimentation, le sport, le suivi médical, et bien sûr, le soutien psychologique. Gérer seules, ça veut dire que la ménopause devient une charge de plus : émotionnelle bien sûr, et financière. Les femmes en ménopause dépensent en moyenne 2000€ par an pour gérer leurs symptômes (médecine parallèle, compléments alimentaires, etc.). Rien n'est remboursé, sauf les hormones. Est-ce par exemple utile de préciser que le viagra est remboursé par la sécurité sociale ? Et moi, tout ça, ça m’énerve de me dire que ça va m’arriver d’ici quelques années et qu’on n’en est encore là. C'est pour ça que j'ai créé Ventilo : Pour trouver gratuitement de l’information via notre espace informatif ET grâce au chatbot spécialisé en ménopause Pour être accompagnées par des coachs en Ménopaus e qui vous aideront à mettre en place votre routine personnalisée pour minimiser vos symptômes et vieillir en meilleure santé possible, via une approche holistique qui repose sur 4 piliers : approche médicale, nutrition, exercice, soutien psychologique. Pour contribuer à faire de la ménopause un enjeu politique, pour une meilleure prise en charge de notre santé. Voilà, et avec tout ça, je me dis que quand mon tour viendra,  je vivrai mon second printemps sereinement.

  • Ménopause et/ou dépression : comment savoir si vos symptômes sont hormonaux ?

    La ménopause est une période marquée par des bouleversements physiques et émotionnels souvent mal compris, y compris par les professionnels de santé. Parmi les symptômes les plus difficiles à cerner, les manifestations psychologiques, comme la dépression, sont souvent confondues avec des troubles hormonaux. Cela conduit à des traitements inadaptés, en particulier chez les femmes déjà sous antidépresseurs avant la périménopause. On fait le point. Les symptômes psychologiques liés à la péri/ménopause Dès la périménopause, les variations des niveaux d'œstrogènes et de progestérone peuvent provoquer des signes proches de ceux de la dépression : irritabilité, tristesse, troubles du sommeil, fatigue et perte de motivation. Bien que ces symptômes soient hormonaux, ils sont souvent diagnostiqués à tort comme de la dépression clinique, surtout chez les femmes qui n'ont jamais souffert de troubles psychiatriques auparavant. Pour celles déjà sous traitement pour des troubles psychologiques, la ménopause peut aggraver les symptômes existants ou en générer de nouveaux. Cela complique la distinction entre les effets hormonaux et les problèmes psychiatriques préexistants. Ajuster les traitements hormonaux et psychiatriques Les femmes sous antidépresseurs doivent adapter leurs traitements en fonction des changements hormonaux. Un traitement hormonal de la ménopause (THM) bien ajusté peut atténuer des symptômes souvent confondus avec une exacerbation de la dépression. Par ailleurs, les thérapies comportementales et cognitives (TCC) sont également recommandées pour gérer l'anxiété, les sautes d'humeur et les sentiments dépressifs. Il est crucial que le médecin prescripteur des antidépresseurs prenne en compte les symptômes liés à la ménopause. La collaboration avec un.e gynécologue et/ou un.e endocrinologue, spécialisé dans les troubles hormonaux, permet d’assurer un suivi optimal. Erreurs de diagnostic et prescription d'antidépresseurs en France En France, seuls les médecins et psychiatres peuvent prescrire des antidépresseurs. Toutefois, une prescription de ce type sans évaluation hormonale ne résout souvent pas les troubles d'origine hormonale. Les femmes déjà sous traitement psychiatrique devraient donc envisager un bilan hormonal pour s'assurer qu'un ajustement du THM ne suffirait pas à améliorer leur état. Certaines études  montrent qu'un dosage précis des œstrogènes, associé à un traitement psychiatrique, peut réduire l'anxiété, améliorer l'humeur et favoriser un meilleur sommeil. D'où l'importance de la coordination entre endocrinologues, gynécologues et psychiatres pour offrir un traitement personnalisé. Conseils pratiques pour mieux gérer la ménopause et la santé mentale Voici quelques recommandations pour les femmes en périménopause ou ménopause : Consultez un.e spécialiste : Un endocrinologue ou gynécologue spécialisé pourra évaluer l’impact hormonal sur votre état psychologique. Coordonnez vos soins : Assurez-vous que votre psychiatre et votre gynécologue travaillent ensemble pour ajuster vos traitements si vous pouvez et désirez prendre le traitement hormonal Ajustements de dosage : Une simple augmentation des antidépresseurs ne suffira peut-être pas. Trouver un équilibre entre THM et traitement psychiatrique peut être plus efficace, mais il faut du temps... et de la patience. Adoptez une approche holistique : En complément des traitements médicaux, ne sous-estimez pas les pratiques de bien-être comme le sport, la méditation et une alimentation équilibrée. Je sais, ces conseils paraissent bateaux, mais promis : ça aide, même si ce n'est pas une baguette magique. Prenez rendez-vous avec l'un de nos coach ménopause pour faire le point sur vos besoins et poser toutes vos questions ! L'échange téléphonique dure 30 minutes et vous aidera à y voir plus clair sur votre parcours médical et para-médical.

  • "Je prends du poids depuis que je suis en périménopause alors que je fais attention et que je fais du sport, que faire pour que ça s'arrête ?!"

    Soyez rassurée : vous n'êtes pas seule. 60 à 70 % des femmes prennent du poids pendant la ménopause (autour de 5 kilos en moyenne), malgré une alimentation à priori équilibrée et la pratique d'un sport. Mais alors, pourquoi, d'un coup, "ça ne fonctionne plus" ? Comprendre les changements hormonaux et leur impact sur le métabolisme Pendant la périménopause et la ménopause, le corps subit des changements hormonaux significatifs qui peuvent influencer le métabolisme et la distribution des graisses : Diminution des œstrogènes  : Les niveaux d'œstrogènes diminuent pendant la périménopause, ce qui peut ralentir le métabolisme. Un métabolisme plus lent signifie que le corps brûle moins de calories, même au repos. La diminution des œstrogènes peut également entraîner une redistribution des graisses, avec une tendance à accumuler plus de graisse autour de l'abdomen plutôt que dans les hanches et les cuisses. Perte de masse musculaire  : Avec l'âge, il est courant de perdre de la masse musculaire, surtout chez les femmes en périménopause. Les muscles brûlent plus de calories que la graisse, donc une réduction de la masse musculaire peut aussi contribuer à rendre notre métabolisme plus lent. Résistance à l'insuline  : Les changements hormonaux peuvent également affecter la sensibilité à l'insuline, augmentant le risque de résistance à l'insuline, et donc, de stockage des graisses. Actions spécifiques pour mieux maîtriser votre poids Voici quelques conseils pour contrer ces effets : 1. AJUSTER SON ALIMENTATION Attention, "ajuster" ne signifie pas arrêter de manger !! Vous risquez de mettre votre corps en "mode famine" ou "réponse de famine". Dans ce cas, le métabolisme ralentit et le corps stocke les graisses pour conserver l'énergie, rendant ainsi la perte de poids difficile. Revoir la base de son alimentation vise à fournir à votre corps les nutriments dont il a besoin pour fonctionner de manière optimale, sans restriction excessive. Protéines  : Augmentez votre consommation de protéines à chaque repas. Les protéines aident à maintenir et développer la masse musculaire, ce qui est crucial pour un métabolisme actif. Optez pour des sources de protéines maigres comme le poulet, le poisson, les œufs, le tofu, les légumineuses et les produits laitiers faibles en gras. Fibres  : Consommez plus de fibres alimentaires pour améliorer la digestion et la satiété. Incluez des fruits, des légumes, des grains entiers, des légumineuses, des noix et des graines dans votre alimentation. Réduisez les sucres et les glucides raffinés  : Limitez la consommation de sucres ajoutés et de glucides raffinés (comme le pain blanc, les pâtes et les pâtisseries). Préférez les glucides complexes comme les grains entiers, les légumes et les légumineuses. Matières grasses saines  : Intégrez des graisses saines dans votre alimentation, comme celles provenant des avocats, des noix, des graines, des olives et des poissons gras (saumon, maquereau, sardines). 2. SE METTRE EN MOUVEMENT Renforcement musculaire  : Intégrez des exercices comme la musculation, le pilates ou les exercices avec bandes de résistance, au moins 2 à 3 fois par semaine pour préserver et augmenter la masse musculaire. Cardio modéré  : Faites des exercices cardiovasculaires, comme la marche rapide, le vélo, la natation ou la danse, au moins 150 minutes par semaine. Flexibilité et équilibre  : Incluez des exercices de flexibilité et d'équilibre, comme le yoga ou le tai-chi, pour améliorer la santé globale et réduire le stress. 3. FAITES UN POINT AVEC VOTRE MÉDECIN Évaluation de la fonction thyroïdienne  : Demandez à vérifier votre fonction thyroïdienne avec un bilan hormonal complet. Les troubles thyroïdiens, comme l'hypothyroïdie, peuvent contribuer à la prise de poids . Consultation nutritionnelle  : Travaillez avec un nutritionniste pour élaborer un plan alimentaire personnalisé qui tient compte de vos besoins hormonaux et métaboliques actuels. 4. LE CAS DU STRESS Lorsqu'on parle de rééquilibrage alimentaire, il est essentiel de considérer non seulement ce que nous mangeons, mais aussi la manière dont notre mode de vie influence notre santé métabolique. Le stress, par exemple, joue un rôle significatif dans la résistance à l'insuline (= stockage des graisses). Le stress chronique peut également provoquer une inflammation et encourager des troubles du comportement alimentaire. Ces 4 points ayant été établis, gardez en tête que la routine à suivre est celle qui vous convient . Il peut être encore plus démoralisant de voir s'accumuler tout ce qu'on devrait faire et que l'on n'arrive pas à intégrer dans son quotidien, par manque d'envie, de temps, de moyens financiers, etc. La motivation est un moteur important, mais elle s'étiole avec le temps. Voici quelques petits pas concrets que vous pouvez déjà mettre en place : Commencez par de petites modifications alimentaires  : Ajoutez une portion de légumes à chaque repas, remplacez les boissons sucrées par de l'eau ou des tisanes, etc. Incorporez des moments de relaxation  : Prenez 5 à 10 minutes chaque jour pour pratiquer des exercices de respiration profonde ou de méditation avec des applications type Petit Bambou (ou en écoutant de la musique relaxante si les voix de ces applications vous énervent plus qu'elles ne vous calment :-) Bougez régulièrement  : Intégrez de courtes sessions d'exercice dans votre journée, comme une marche de 10 minutes après les repas ou quelques étirements le matin. Motivez-vous à plusieurs  : Faites équipe avec un.e ami.e pour vous encourager mutuellement, que ce soit pour cuisiner des repas sains ensemble, aller marcher, ou pratiquer une activité relaxante. Bref, fixez-vous des objectifs réalistes  et atteignables chaque semaine, et n'hésitez pas à noter vos efforts pour garder une trace de que vous êtes capable de faire.

  • Le traitement hormonal de la ménopause : une baguette magique ?

    Vous avez décidé - en accord avec votre médecin - de sauter le pas et de rejoindre les 6% de femmes en France qui prennent un traitement hormonal pour lutter contre les symptômes de leur ménopause. Et maintenant que va-t-il se passer ? En combien de temps le traitement fait-il effet ? Est ce que ça veut dire que je peux reprendre ma vie comme avant ? J'oublie tous les compléments alimentaires que j'avais commencé à prendre ? Ma peau ne va plus flétrir ? Je vais arrêter de prendre du poids ?... Voici toutes les réponses à vos questions autour du THM. Qu'est-ce que le traitement hormonal de la ménopause (THM) ? Au bout de combien de temps fait-il effet ? Je prends le traitement hormonal, j'arrête les compléments alimentaires ? Impact du traitement hormonal sur le poids / la peau Impact du traitement hormonal sur notre santé mentale 1. Qu'est-ce que le traitement hormonal de la ménopause (THM) ? Le traitement hormonal de la ménopause (THM), aussi appelé traitement hormonal substitutif (THS), compense la baisse naturelle des hormones œstrogènes et progestérone à la ménopause. Ce traitement est souvent prescrit pour atténuer des symptômes comme : Bouffées de chaleur Sueurs nocturnes Troubles du sommeil Douleurs articulaires Sécheresse vaginale Ce traitement vise à améliorer la qualité de vie des femmes en réduisant ces désagréments. Pour en savoir plus sur les bénéfices, les contre-indications et les risques, retrouvez l'article très complet dédié à la présentation de ce traitement juste ici (bénéfices, contre-indications, risques associés, etc.) 2. Combien de temps faut-il pour que le traitement hormonal fasse effet ? Les effets bénéfiques du traitement hormonal peuvent varier d’une femme à l’autre. Certaines constatent une amélioration dès les premiers jours, tandis que pour d’autres, cela peut prendre jusqu’à 2 mois. Les symptômes tels que les bouffées de chaleur, les sautes d'humeur, et les douleurs articulaires sont souvent les premiers à s'atténuer. Il est important d’avoir un suivi régulier avec votre médecin pour ajuster le traitement si nécessaire. 3. Je prends le traitement hormonal, j'arrête les compléments alimentaires ? Même si le THM aide à soulager les symptômes, ce n'est pas une baguette magique. La ménopause représente LE moment pour faire le point sur son hygiène alimentaire / sportive / émotionnelle, pour envisager le plus sereinement possible votre vieillissement. Concernant les compléments alimentaires : je vous rappelle que les compléments alimentaires sont - comme leur nom l'indique - des compléments . Ils ne remplacent pas une alimentation variée et équilibrée, mais peuvent aider sur vos carences. N'oubliez pas de faire un état des lieux avec un.e professionnel.le avant de vous lancer dans l'achat de pilules ! Ceci étant dit, voici les principaux compléments à connaître pour accompagner votre ménopause : Le calcium et la vitamine D sont essentiels pour maintenir la densité osseuse et prévenir l’ostéoporose. Le magnésium peut aider à réduire les crampes musculaires et améliorer la qualité du sommeil. Les oméga-3 jouent un rôle crucial dans la santé cardiovasculaire et peuvent également améliorer l’humeur. Les vitamines du groupe B sont importantes pour gérer le stress et maintenir un bon niveau d’énergie. 4. Impact du THM sur la prise de poids Pendant la ménopause, la graisse autour du ventre a tendance à s’accumuler . En France, environ 60% des femmes prennent du poids (4-5 kg en moyenne), avec une augmentation du pourcentage de masse grasse, passant de 20-25% à environ 30%. Cette prise de poids est souvent difficile à perdre en raison des changements hormonaux qui ralentissent le métabolisme. Le traitement hormonal substitutif (THM) peut avoir des effets variés sur l’appétit et le poids. Chez certaines femmes, les œstrogènes contenus dans le THM peuvent réduire l’appétit, chez d'autres il peut aider à redistribuer les graisses de manière plus uniforme, réduisant ainsi l’accumulation abdominale. Cependant, d'autres femmes peuvent constater une augmentation de l'appétit, en particulier lorsque des progestatifs comme la médroxyprogestérone (Provera) ou le noréthistérone sont utilisés. Ces variations dépendent largement de la composition spécifique du traitement hormonal et comme à chaque fois : de la réponse individuelle de chacune d'entre nous. En tous cas, ce n'est en aucun cas une solution miracle pour perdre du poids. L'impact du THM sur la peau : des bénéfices visibles ? Les œstrogènes augmentent la production de collagène, qui aide à maintenir l’hydratation et l’épaisseur de la peau. Cela rend la peau plus souple et moins sujette au dessèchement. Le THM aide aussi à préserver l’élasticité de la peau, et donc à réduire les rides et le relâchement cutané mais n'oubliez pas de l'associer à une routine de soin spécifique ! Impact du THM sur notre santé mentale Les œstrogènes influencent également la production de neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine, qui jouent un rôle important dans la régulation de l'humeur. Un traitement hormonal bien dosé peut aider à atténuer les symptômes d'anxiété et de dépression liés à la ménopause. Cependant, il est important de noter que le THM ne "soigne" pas la dépression. Il est essentiel d’avoir un suivi médical adapté, surtout si vous avez des antécédents de troubles psychologiques. Par ici pour en savoir plus sur ce sujet . Vous avez des questions autour du traitement hormonal et vous souhaitez faire le point sur vos symptômes ? Prenez rendez-vous avec l'un de nos coach ménopause ! L'échange téléphonique dure 30 minutes et vous aidera à y voir plus clair sur votre parcours médical et para-médical.

  • Faut-il prendre le traitement hormonal de la ménopause (THM) ?

    Le traitement hormonal de la ménopause (THM) est toujours un sujet de débat et de controverse parmi les femmes et les profes sionnel.l e.s de la santé. Alors que certain.e .s considèrent le THM comme une option efficace pour atténuer les symptômes de la ménopause, d'autres soulignent les risques potentiels associés à cette thérapie. Dans cet article, nous explorerons ce qu'est le THM, les arguments pour et contre son utilisation, l'impact de l'étude Women's Health Initiative (WHI) sur la perception du traitement hormonal de la ménopause et les conclusions scientifiques les plus récentes. Cet article a pour but de vous informer sur le THM et de vous aider à en parler sereinement avec votre praticien.ne , n' hésitez pas à déposer vos questions / remarques en commentaire ! _______ Précision à toutes fins utiles : je ne suis ni scientifique ni médecin, mais je me place résolument du côté de la science dès lors qu'il s'agit de limiter les souffrances féminines liées à la ménopause. Je suis donc plutôt pro THM, néanmoins, cela ne m'empêche pas d'étudier attentivement toutes les approches para-médicales qui nous aideraient à vivre plus sereinement cette transition. Je suis aussi plus que consciente de 3 choses : . Le traitement hormonal ne convient pas à toutes les femmes, . Ce n'est que ce n'est pas une baguette magique, . Il est primordial d'avoir une approche holistique autour de sa ménopause, et de mettre à jour son mode de vie dans la mesure du possible. _______ Ce que nous allons aborder dans cet article : Définition du THM (formes, objectifs) La fameuse étude du Women's Health Initiative (WHI) et ses conséquences Les arguments pour la prise du THM Les risques concernant la prise du THM Les données scientifiques à date (durée de la prise, ratio bénéfice VS risque) Le traitement hormonal de la ménopause : QUID Le THM vise à soulager les symptômes de la ménopause en remplaçant les hormones naturelles qui diminuent pendant cette période. L'administration d'œstrogène seul est généralement recommandée pour les femmes qui ont subi une hystérectomie (ablation de l'utérus). Cependant, chez celles ayant encore leur utérus, l'œstrogène est souvent combiné à de la progestérone pour prévenir le risque de cancer de l'utérus associé à l'utilisation d'œstrogène seul. Les formes de THM : Le THM est disponible sous différentes formes, notamment les comprimés oraux, les patchs cutanés, les gels, les crèmes et les anneaux vaginaux. La voie d'administration et le type de médicament prescrit dépendent des besoins individuels de la patiente, de sa tolérance aux médicaments et de ses préférences personnelles. Les objectifs du THM : Outre le soulagement des symptômes de la ménopause (notamment les bouffées de chaleur, troubles du sommeil, sautes d'humeur et sécheresse vaginale) , le THM aide à prévenir la perte osseuse et réduire le risque de fractures associées à l'ostéoporose, ainsi qu'à prévenir l'atrophie vaginale. Pourquoi tant de controverses autour du THM ? Ou la fameuse étude du Women's Health Initiative (WHI) et ses conséquences Les premiers essais cliniques sur le traitement hormonal de synthèse et ses effets postménopausiques ont vu le jour aux États-Unis à la fin des années 1990. En 2002, une étude de grande envergure, la Women's Health Initiative (WHI), a profondément remis en question l'intérêt du Traitement Hormonal de la Ménopause (THM). Pour la première fois à cette échelle, le THM a été comparé à un placebo. Les résultats ont révélé que l'utilisation d'estrogènes conjugués équins (ECE) par voie orale, associée à un progestatif de synthèse, l'acétate de médroxyprogestérone (MPA), entraînait une augmentation significative du risque de cancer du sein, d'infarctus du myocarde, d'accidents vasculaires cérébraux et de thrombo-embolie veineuse. La diffusion médiatique de ces résultats a semé la panique et a incité les médecins à revoir leurs pratiques en matière de prescription de traitement hormonal. Cependant, il est crucial de prendre en compte le contexte de cette étude. Les participantes étaient en grande majorité des femmes éloignées de la ménopause depuis plus de 10 ans, avec un âge moyen de 63 ans. De plus, les deux tiers étaient en surpoids, dont un tiers étaient obèses. Cette composition démographique pourrait expliquer en partie la prévalence plus élevée des événements cardiovasculaires chez les femmes traitées par rapport à celles ayant reçu le placebo. De plus, les doses d'hormones administrées étaient significatives compte tenu de cet âge avancé. Au fil des années, une réévaluation de l'étude WHI a été entreprise et de nouvelles études ont montré que l'utilisation du THM chez les femmes plus jeunes ou celles ayant connu une ménopause précoce avait un effet bénéfique sur le système cardiovasculaire, réduisant les maladies coronariennes et la mortalité toutes causes confondues. Malgré ces avancées scientifiques, l'opinion publique sur le THM (ainsi que le corps médical qui ne porte pas suffisamment de considération ou manque d'information concernant cette période de la vie des femmes) reste largement inchangée, ce qui entraîne d'importantes conséquences négatives sur la santé et la qualité de vie des femmes. La stigmatisation persistante autour du THM dissuade souvent les femmes de recourir à un traitement qui pourrait pourtant leur être bénéfique, créant ainsi un dilemme complexe pour les patientes et les professionnels de la santé. Les arguments pour la prise du THM La prise de Traitement Hormonal de la Ménopause présente plusieurs avantages : le THM est efficace pour soulager les symptômes fréquents de la ménopause, tels que les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, les troubles du sommeil et la sécheresse vaginale Il peut contribuer à prévenir l'ostéoporose en maintenant la densité osseuse et en réduisant le risque de fractures, ce qui est particulièrement important pour les femmes ménopausées, car elles sont plus sujettes à la perte osseuse. Des études ont également suggéré que le THM peut avoir des effets positifs sur la santé cardiovasculaire, en réduisant le risque de maladies coronariennes et en améliorant les profils lipidiques chez certaines femmes. Enfin, le THM peut aider à soulager les symptômes psychologiques associés à la ménopause, tels que la dépression, l'anxiété et les fluctuations de l'humeur, Les risques associés à la prise du THM J'ai repris les données du GEMVI (Le Groupe d’Etude de la Ménopause et du Vieillissement hormonal) concernant les connaissances des risques à dates (données datant de 2020) : Risque concernant les cancers hormonaux dépendants :  : Concernant le cancer du sein : le THM ne crée pas de cancer du sein mais peut stimuler un cancer microscopique. Le risque représente : -2 cas supplémentaires pour 1000 femmes prenant un THM pendant 5 ans, -6 cas pour 1000 femmes prenant un THM pendant 10 ans -12 cas pour 1000 femmes traitées pendant 15 ans En sachant que le risque hors THM, pour une femme entre 50 et 60 ans est de l’ordre de 50 cas pour 1000 femmes. Ce risque se normalise 2 à 5 ans après l’arrêt du traitement. Concernant le cancer de l'utérus : " Les œstrogènes, lorsqu’ils sont donnés seuls, augmentent le risque de cancer de l’endomètre. L’adjonction d’un progestatif doit donc être systématique, au minimum 12 jours par mois. Il peut être conseillé une échographie de surveillance de l’endomètre après 5 ans de THM. Chez la femme hystérectomisée, l’addition d’un progestatif n’est pas nécessaire ." Concernant le cancer de l'ovaire : " Une analyse 2015 montre une augmentation du risque de cancer de l’ovaire associé au THM. Le sur-risque est évalué à 1 cas supplémentaire pour 10 000 femmes par année de THM. Il n’a pas été observé dans l’étude WHI pour 5 ans de traitement. Il faut consulter en cas de troubles digestifs nouveaux, d’aggravation d’une constipation ou de douleurs pelviennes, que ce soit avec ou sans THM ." Risque de maladies cardiovasculaires   Certaines formes de THM, en particulier lorsqu'elles sont administrées par voie orale, peuvent augmenter légèrement le risque de maladies cardiovasculaires. Le risque est néanmoins indiqué comme étant très faible par le GEMVI. Risque de thrombo-embolie veineuse   Le risque (phlébite profonde, embolie pulmonaire) est augmenté d'un facteur 2 à 3 par les estrogènes par voie orale, surtout pendant la 1ère année de traitement. Ce risque n’est pas présent lorsque les estrogènes sont donnés par voie cutanée et en association avec la progestérone ou des dérivés proches. Les données scientifiques à date (durée de la prise, ratio bénéfice VS risque) Le THM, à partir de quand ? Le traitement est recommandé à partir du moment où la ménopause est diagnostiquée formellement (à savoir : au bout d'une année complète sans règles après 45 ans). Si vos symptômes en périménopause sont trop importants, des progestatifs ou la pilule estro-progestative peuvent vous être délivrés. Le THM, pendant combien de temps ? En théorie, il n'existe pas de durée maximale définie pour la prise d'un Traitement Hormonal de la Ménopause (THM). Conformément aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS), le THM doit être prescrit aussi longtemps que persistent les symptômes, avec une adaptation de la dose minimale efficace pouvant varier dans le temps. Il est recommandé de procéder à une réévaluation annuelle de la balance bénéfice/risque, notamment après 5 ans de traitement, en raison du risque potentiel accru de cancer du sein après cette période. Bien que certaines directives recommandent une interruption du traitement après 5 ans en raison du risque de cancer du sein, de nombreux gynécologues décident de prolonger les traitements hormonaux au-delà de cette période. Cette décision tient compte de divers facteurs, notamment la qualité de vie de la patiente ainsi que les risques liés à l'ostéoporose et à l'athérosclérose. Il est conseillé de faire un examen clinique général, gynécologique et mammaire annuel pour faire le point sur le traitement; Qui ne peut pas y avoir droit ? Toutes les femmes ne peuvent pas prendre de THM en raison de divers facteurs de risque et de conditions médicales préexistantes : antécédents de cancer du sein et/ou de l'endomètre, l'hypertension artérielle non contrôlée, diabète, obésité, hypercholestérolémie, thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire ou autres troubles de la coagulation sanguine, maladies hépatiques. En conclusion Il est important de noter que le risque associé au THM varie d'une femme à l'autre en fonction de facteurs tels que l'âge, les antécédents médicaux personnels et familiaux, le type de THM utilisé et la durée du traitement. Dans de nombreux cas, les avantages potentiels du THM, tels que le soulagement des symptômes de la ménopause et la prévention de l'ostéoporose, peuvent l'emporter sur les risques potentiels, mais cette décision doit être prise individuellement en tenant compte de ces facteurs. Une discussion ouverte et approfondie avec un.e professionnel.le de la santé est essentielle pour évaluer les risques et les avantages. N'hésitez pas si vous avez des questions !

  • Tout savoir sur l'ostéoporose & la ménopause

    L'ostéoporose, souvent appelée "maladie silencieuse", est une condition médicale courante qui affecte principalement les femmes, en particulier autour de la ménopause. De quoi parle-t-on exactement ? Comment limiter son apparition ? Quels sont les remèdes ? AU SOMMAIRE : Qu'est-ce que l'ostéoporose ? Qui est touché.e par l'ostéoporose ? Ostéoporose et ménopause, ce joyeux combo Comment est diagnostiquée l'ostéoporose ? Quels traitements préventifs pour limiter l'ostéoporose ? Quels traitements médicaux pour limiter l'ostéoporose ? Qu'est-ce que l'ostéoporose ? L'ostéoporose est une maladie osseuse qui se caractérise par une diminution de la densité osseuse et une détérioration de la structure osseuse, ce qui rend les os fragiles et susceptibles de se fracturer facilement. Cette condition peut être asymptomatique pendant de nombreuses années, avant de conduire à de graves fractures , une perte de mobilité et par conséquent une diminution drastique de notre qualité de vie. Qui est touché par l'ostéoporose ? Bien que l'ostéoporose puisse affecter les deux sexes, les femmes sont beaucoup plus susceptibles d'en souffrir. Les femmes ont une densité osseuse inférieure et perdent de la masse osseuse plus rapidement après la ménopause en raison de la diminution des niveaux d'œstrogènes, une hormone qui joue un rôle crucial dans le maintien de cette densité osseuse. Ostéoporose et ménopause La période autour de la ménopause est particulièrement critique pour la santé osseuse des femmes. En périménopause, la perte osseuse s'accélère, augmentant ainsi le risque de développer une ostéoporose. Il est donc essentiel pour les femmes de prendre des mesures pour prévenir ou ralentir la progression de cette maladie. L'ostéoporose post-ménopausique est une maladie qui affecte la solidité des os, augmentant ainsi le risque de fractures. Elle est caractérisée par une diminution de la résistance osseuse et touche environ une femme sur quatre après la ménopause. Les fractures les plus courantes associées à cette condition sont : les fractures vertébrales, les fractures du poignet, les fractures de l'extrémité supérieure du fémur. des fractures des côtes ou de l'extrémité supérieure de l'humérus Comment est diagnostiquée l'ostéoporose ? Le dépistage du risque d’ostéoporose est possible grâce à la mesure de la densité minérale osseuse (DMO) réalisé lors d'un examen d’ostéodensitométrie. Comment ? En se basant sur une diminution de plus de 2,5 écarts-types de la valeur maximale d'une femme jeune, également connue sous le terme de T-score. L'ostéoporose est ainsi qualifiée de "densitométrique" lorsque le T-score est égal ou inférieur à -2,5 sur au moins l'un des deux sites osseux mesurés, à savoir la colonne lombaire et/ou le col du fémur. Le terme d'ostéoporose "fracturaire" est utilisé en cas de fracture après un faible traumatisme. Les risques sont accrus si une diminution de la densité osseuse est déjà présente avant l'approche de la ménopause, ou si des facteurs de risque de fracture sont déjà présents: Antécédents familiaux Patiente trop maigre Aménorrhée prolongée de plus de 6 mois avant la ménopause, Ménopause précoce avant l'âge de 40 ans Prise de certains traitements type décapeptyl, énanthone, les corticoïdes, ou les anti-aromatases. Vous pensez être à risque ? Votre médecin traitant évoluera avec vous le besoin de réaliser la mesure de densité minérale osseuse en fonction de votre situation, ou après une fracture, en fonction de votre âge. Quels traitements préventifs pour limiter l'ostéoporose ? Rien de bien neuf sous le soleil, comme à chaque fois, l'hygiène de vie joue un rôle primordial : Une alimentation riche en calcium et Vitamine D :  - Le lait, le fromage et le yaourt sont d'excellentes sources de calcium. Les légumes à feuilles vertes comme le brocoli et le chou frisé, ainsi que les fruits secs comme les amandes, les figues et les oranges, sont également de bonnes sources de calcium. - La vitamine D est nécessaire pour aider l'organisme à absorber le calcium. Les meilleures sources de vitamine D comprennent les poissons gras comme le saumon, le thon et le maquereau, ainsi que les œufs, les champignons et les aliments enrichis comme les céréales et le lait. Dans certains cas, des suppléments de calcium et de vitamine D peuvent être recommandés. Consultez un professionnel avant de commencer tout supplément pour vous assurer qu'il est adapté à vos besoins individuels ! De l'exercice régulier : L'exercice physique, en particulier les activités de renforcement musculaire et de port de poids, ainsi que les sports à impact, peuvent aider à prévenir la perte osseuse : marche, course à pied, danse, musculation. Éviter les facteurs de risque : Limiter la consommation d'alcool, arrêter de fumer et éviter les chutes peuvent aider à réduire le risque de fractures liées à l'ostéoporose. Quels traitements médicaux pour limiter l'ostéoporose ? Dans les cas où le risque de fracture est élevé, votre médecin peut recommander des médicaments pour traiter ou prévenir l'ostéoporose : Les bisphosphonates sont parmi les médicaments les plus couramment prescrits pour traiter l'ostéoporose. Ils agissent en inhibant la résorption osseuse, c'est-à-dire la destruction des os par les cellules appelées ostéoclastes. Ils sont généralement pris sous forme de comprimés oraux une fois par semaine ou une fois par mois, ou par injection intraveineuse tous les trois mois ou une fois par an, en fonction du médicament prescrit. Les modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes (SERMs) sont des médicaments qui agissent en imitant l'effet des œstrogènes sur les os, contribuant ainsi à prévenir la perte osseuse. Ils peuvent également aider à réduire le risque de fractures vertébrales. Le traitement hormonal de la ménopause : Le THM est une option de traitement qui implique la prise d'œstrogènes et/ou de progestérone pour compenser la diminution des niveaux hormonaux associée à la ménopause. Inhibiteurs de la RANK-ligand (RANKL) : Ils agissent en bloquant une protéine appelée RANK-ligand, qui joue un rôle clé dans la résorption osseuse. Comme pour chaque traitement, des effets secondaires existent, discutez des risques et des avantages de chaque traitement avec votre médecin afin de prendre des décisions éclairées. Sources : National Osteoporosis Foundation. (https://www.nof.org/) Mayo Clinic. (https://www.mayoclinic.org/) Centers for Disease Control and Prevention. (https://www.cdc.gov/)

  • Quelle routine de soin pour son visage pendant la ménopause ?

    Les déséquilibres hormonaux, en particulier une diminution des niveaux d'œstrogène pendant la ménopause, peuvent jouer un rôle majeur dans le vieillissement de la peau : diminution de la production de collagène, perte d'hydratation, peau rugueuse, acné, etc. Alors, quelle nouvelle routine de soin faut-il mettre en place ? Quels sont les ingrédients actifs à privilégier ? Et les compléments alimentaires type collagène et autres gélules d'onagre, de bourrache, etc, c'est une bonne idée ? Faisons le point ! Au sommaire : Les hormones responsables de la qualité de votre peau Les ingrédients actifs à privilégier à partir de la périménopause dans votre routine de soin Un exemple concret de routine pour un visage au top Quels compléments alimentaires dits " de beauté" pendant la ménopause Petit point sur les hormones et le vieillissement de la peau Le vieillissement de la peau est un processus complexe influencé par plusieurs facteurs, notamment génétiques, environnementaux et hormonaux. Parmi les hormones, plusieurs jouent un rôle dans le vieillissement cutané, mais les principaux acteurs sont : L'œstrogène : L'œstrogène contribue à maintenir l'hydratation, la fermeté et l'élasticité de la peau en stimulant la production de collagène et d'élastine. Avec la diminution des niveaux d'œstrogène pendant la ménopause, la peau peut devenir plus sèche, moins ferme et sujette à une perte de densité. Par ailleurs, cette hormone ayant un effet apaisant sur l'inflammation cutanée, sa diminution peut aussi augmenter la sensibilité de la peau, rendant celle-ci plus réactive à des irritants externes et susceptibles de développer des rougeurs ou des irritations. La testostérone : Bien que l'on associe souvent la testostérone aux hommes, elle est également présente en petites quantités chez les femmes. La testostérone aide à réguler la production de sébum et à maintenir l'équilibre lipidique de la peau. Des déséquilibres hormonaux, tels que des niveaux élevés de testostérone, peuvent contribuer à des problèmes cutanés tels que l'acné. Le cortisol : Le cortisol est une hormone du stress sécrétée par les glandes surrénales. Des niveaux élevés de cortisol peuvent favoriser la dégradation du collagène et de l'élastine, accélérant ainsi le processus de vieillissement cutané. La mélatonine : La mélatonine est principalement connue pour réguler le cycle veille-sommeil, mais elle a également des effets antioxydants et protecteurs sur la peau. Une diminution des niveaux de mélatonine peut rendre la peau plus vulnérable aux dommages causés par les radicaux libres et contribuer au vieillissement cutané prématuré. Les ingrédients actifs à privilégier à partir de la périménopause Pour maintenir sa peau hydratée pendant la ménopause, il est essentiel d'opter pour une routine de soin avec des produits contenant des ingrédients actifs adaptés. Ce sont ces éléments que vous devez chercher en priorité (et en fonction de vos besoins !) lorsque vous avez besoin de renouveler l'une de vos crèmes : Les actifs qui hydratent et renforcent la barrière cutanée : Acide hyaluronique : Cet ingrédient est un hydratant puissant qui aide à retenir l'eau dans la peau, améliorant ainsi son hydratation et son élasticité. Il peut aider à lisser les rides et ridules et à donner à la peau un aspect plus rebondi. Peptides : Les peptides sont des fragments de protéines qui peuvent aider à stimuler la production de collagène et d'élastine dans la peau. Ils sont efficaces pour réduire l'apparence des rides et pour raffermir la peau. Céramides : lipides naturellement présents dans la peau qui aident à former la barrière cutanée et à maintenir la peau hydratée. Bon à savoir Le film à la surface de votre peau - appelé le film hydrolipidique - est constitué d'eau ET de sébum (=huile). Il est donc utile d'hydrater votre peau avec des ingrédients à base d'eau comme vu au-dessus, mais aussi en huile : avocat, chanvre, calendula, argan, etc. -> Pour choisir l'huile qui conviendra le mieux à votre visage, c'est par ici Les actifs anti-rides Rétinoïdes : Les rétinoïdes, dérivés de la vitamine A, sont connus pour leur capacité à accélérer le renouvellement cellulaire et à stimuler la production de collagène. Ils peuvent aider à atténuer les rides, à uniformiser le teint et à réduire les taches pigmentaires. ATTENTION : cet ingrédient doit être manié avec précaution. 1 fois par semaine pour débuter, le soir uniquement. Et n'oubliez pas d'ajouter à votre routine de jour une crème solaire SPF 50, puisque cet actif est photosensible et peut créer des taches de pigmentation. Antioxydants : Les antioxydants tels que la vitamine C, la vitamine E, le thé vert et le resvératrol aident à protéger la peau contre les dommages causés par les radicaux libres, qui contribuent au vieillissement prématuré de la peau. Ils peuvent également aider à éclaircir le teint et à réduire l'inflammation. Les actifs exfoliants Acides alpha-hydroxy (AHA) : Les AHA, tels que l'acide glycolique et l'acide lactique, sont des exfoliants doux qui aident à éliminer les cellules mortes de la peau, à améliorer la texture de la peau et à stimuler le renouvellement cellulaire. Ils peuvent également aider à réduire l'apparence des ridules et des taches pigmentaires. L’acide salicylique (BHA) : l'exfoliant idéal pour les peaux acnéiques et grasses. 2 choses importantes à garder en tête : . Certains ingrédients actifs sont photosensibles : n'oubliez pas de protéger votre visage du soleil en appliquant une crème SPF30 minimum . Vous pouvez associer certains de ces actifs, mais tous ne font pas bon ménage ! Voici un tableau récapitulatif, à enregistrer dans votre téléphone : Comment intégrer ces actifs dans sa routine de soin ? Voici une proposition concrète de routine de soin, avec des exemples de produits que vous pouvez acheter en ligne ou en para-pharmacie. Attention : cette routine est particulièrement complète, j'ai mis en italique ce qui n'est pas "obligatoire" (tout en gardant en tête que la meilleure routine de soin est d'abord celle qui vous convient !) Le soir : Huile démaquillante Paï pour enlever tout le maquillage, résidus de crème solaire, etc. Nettoyant Cerave pour nettoyer votre peau Une eau florale chez Melvita par exemple, pour enlever les résidus de calcaire après un nettoyage à l'eau Sérum retinol Khiels, à alterner avec un sérum à l'acide hialuronique de chez Vichy Contour des yeux Khiels Avocado eye treatment Crème nourrissante Centifolia ou de l'huile végétale bio pressée à froid Le matin : Pas besoin de re-nettoyer votre peau, vous riquez de l'assécher. Néanmoins vous pouvez utiliser de l'eau florale pour la rafraichir avant de passer à votre routine du matin : Contour des yeux Khiels Avocado eye treatment Sérum à l'acide hialuronique de chez Vichy, ou un serum à la vitamine C pour unifier le teint et donner bonne mine les jours ou vous n'avez pas mis de rétinol le soir précédent Crème de jour Eucerin Crème SPF 50 Beauty of Joseon (en ligne uniquement, mais croyez moi : elle vaut le détour !) 1 à 2 fois par semaine Gommage exfoliant Paula's choice Masque hydratant Embryolisse Je précise qu'aucun de ces liens n'est affilié, s'ils sont proposés ci dessus c'est qu'ils ont été testés et validés par mes soins et/ou des proches ! Et les compléments alimentaires à base de collagène, onagre, bourrache, etc. pour hydrater sa peau "de l'intérieur", est ce que ça fonctionne ? Découvrez l'article en cliquant juste ici

  • Comprendre le lien entre (péri)ménopause, thyroïde... Et la prise de poids : le guide complet

    La ménopause et la périménopause apportent des changements hormonaux significatifs qui peuvent affecter de nombreuses fonctions corporelles, y compris celle de la thyroïde. Vous vous demandez pourquoi vous prenez du poids pendant cette période ? Ce guide complet explore en détail le lien entre la ménopause et la thyroïde, et offre des conseils pratiques pour gérer efficacement ces changements hormonaux. À quoi sert la thyroïde ? Comment fonctionne-t-elle ? La thyroïde est une glande essentielle située à la base du cou. Elle joue un rôle crucial dans la régulation du métabolisme, la croissance et le développement en produisant des hormones thyroïdiennes : la thyroxine (T4) et la triiodothyronine (T3). Ces hormones influencent pratiquement chaque organe du corps, mais leur fonction peut être perturbée pendant la périménopause et la ménopause. La thyroïde produit principalement deux hormones : Thyroxine (T4) : Cette hormone est la principale produite par la thyroïde. Bien qu'elle soit largement produite, elle doit être convertie en triiodothyronine (T3) pour devenir active. En tant que telle, la thyroxine (T4) agit comme une sorte de réserve qui peut être activée selon les besoins du corps. Triiodothyronine (T3) : C'est l'hormone active dérivée principalement de la conversion de la T4 dans divers tissus du corps. La T3 régule le métabolisme en influençant la consommation d'oxygène et la production de chaleur dans les cellules, ainsi que d'autres processus métaboliques essentiels. La production de ces hormones est régulée par l'hypophyse, une petite glande située à la base du cerveau. L'hypophyse sécrète une hormone appelée thyréostimuline (TSH) qui stimule la thyroïde à produire T4 et T3. Voici comment cela fonctionne : Lorsque les niveaux de T4 et T3 sont bas : L'hypophyse détecte ces niveaux bas et sécrète plus de TSH pour stimuler la thyroïde à produire davantage de T4 et T3. Lorsque les niveaux de T4 et T3 sont élevés : L'hypophyse réduit la production de TSH, ce qui diminue la stimulation de la thyroïde et réduit la production de T4 et T3. Ce mécanisme de rétroaction aide à maintenir un équilibre hormonal optimal dans le corps. Le lien entre la ménopause et la thyroïde Pendant la périménopause et la ménopause, les niveaux d'œstrogènes et de progestérone fluctuent et diminuent. Ces changements hormonaux peuvent influencer la fonction thyroïdienne de plusieurs façons : 1. Augmentation des troubles thyroïdiens : les fluctuations hormonales peuvent déclencher ou exacerber des problèmes thyroïdiens, comme l'hypothyroïdie, qui se manifeste par une fatigue, une prise de poids, et des troubles de l'humeur. 2. Symptômes similaires : les symptômes de la ménopause, tels que la fatigue, les troubles du sommeil, et la prise de poids, peuvent se chevaucher avec ceux de l'hypothyroïdie, rendant le diagnostic plus complexe. 3. Interférence avec le métabolisme : la baisse des œstrogènes peut ralentir le métabolisme, augmentant la tendance à prendre du poids et aggravant les symptômes d'un dysfonctionnement thyroïdien. Gestion et traitement de l'hypothyroïdie pendant la (péri)ménopause Voici quelques recommandations médicales & paramédicales pour soutenir une fonction thyroïdienne normale et à prévenir d'éventuels déséquilibres en période de périménopause et de ménopause. Évidemment, la gestion de la prise de poids doit être individualisée, en tenant compte des antécédents médicaux, des niveaux hormonaux et du mode de vie de chacune ! 1. Approche médicale : faites le point pour vous assurer que tout va bien - Bilan hormonal complet : consultez votre médecin pour faire un bilan hormonal complet, incluant les niveaux de TSH, T4 libre, T3 libre, ainsi que les niveaux d'œstrogènes et de progestérone. - Traitement de l'hypothyroïdie : si une hypothyroïdie est diagnostiquée, un traitement par lévothyroxine peut être nécessaire pour normaliser les niveaux hormonaux et améliorer les symptômes. - Thérapies hormonales substitutives : les THS peuvent être prescrits, MAIS nécessitent une surveillance étroite car ils peuvent influencer la fonction thyroïdienne. 2. Approche via la naturopathie : - Alimentation et suppléments : privilégiez une alimentation riche en iode (algues marines, poissons), en sélénium (noix du Brésil, graines de tournesol), en zinc (viande, graines de citrouille), et en vitamines B et D (œufs, poisson gras). - Phytothérapie : certaines plantes comme l'ashwagandha et le ginseng peuvent soutenir la fonction thyroïdienne, tandis que la maca et le trèfle rouge peuvent aider à équilibrer les hormones féminines pendant la périménopause. 3. Approche nutritionnelle : Comme dans n'importe quelle situation : évitez les aliments inflammatoires comme le sucre raffiné et les aliments transformés. - Aliments spécifiques pour la thyroïde : consommez des aliments riches en iode, sélénium, et antioxydants pour soutenir la santé thyroïdienne. - Phytoestrogènes : les aliments riches en phytoestrogènes comme le soja, les graines de lin, les pois chiches, et les légumes crucifères peuvent aider à équilibrer les niveaux d'œstrogènes. Attention : les personnes ayant des antécédents de cancers hormonaux (comme le cancer du sein) doivent consulter leur médecin avant de consommer des phytoestrogènes. Vous avez des questions plus précises sur votre cas ? Contactez-nous juste ici

  • La ménopause en Asie : un second printemps, vraiment ?

    Depuis que je m’intéresse à la ménopause, j’ai souvent entendu dire : « Cette étape est bien mieux prise en compte dans la société asiatique, ils ont même un mot dédié à cet état, ça s’appelle le second printemps ». Toute à ma joie d'imaginer que quelque part sur terre la ménopause ne signifiait pas juste la fin de l'existence des femmes, j’ai décidé d'en faire la tagline de Ventilo Care : Pour un second printemps digne de ce nom. Sans doute aie-je préféré croire que l’herbe était plus verte ailleurs ? Pensez-vous. Une cliente m’a envoyé un article de Courrier International qui remet les pendules à l’heure concernant la ménopause en Asie, et en particulier dans les pays d’Asie orientale : Japon, Singapour, Corée du Sud. Les 4 éléments qui m’ont le plus marquée concernant la gestion de la ménopause en Asie 1. Des clichés sur les femmes asiatiques qui ont la vie dure L'article souligne le manque de représentation des femmes asiatiques dans les recherches médicales autour du vieillissement et donc des conséquences de la ménopause. La faute à un mythe auquel je m’accrochais moi aussi : les femmes asiatiques ne souffrent pas de symptômes de la ménopause. Eh si : c’est juste que c’est aussi - voir encore plus tabou - pour elles d’en parler ! En revanche, et c’est mon 2ème point : les symptômes ne sont pas les mêmes suivant son origine. 2. La différence des symptômes en Asie / Europe / États-Unis Alors qu'en Europe et aux Etats Unis, les bouffées de chaleur représentent le symptômes le plus important - 75% aux états-Unis, 65% en France*, la plupart des Singapouriennes d’origine Chinoise, Malaise et Indienne souffrent surtout de douleurs articulaires et musculaires. Elle ne seraient que 19% à expérimenter les symptômes climatériques (ce qui représente tout de même 1 femme sur 5 !) 3. Le rôle de la médecine chinoise VS les traitements hormonaux dans la ménopause En Occident, quelques femmes se tournent vers la médecine chinoise et notamment l’acupuncture pour gérer les symptômes de la ménopause. Ces solutions alternatives sont elles aussi privilégiées par les femmes d’Asie Orientale plutôt que le recours aux hormones (mêmes peurs autour des effets secondaires), tout comme le recours à la phytothérapie (se soigner par les plantes). Cependant, comme partout, ces méthodes ne sont pas scientifiquement validées et les laboratoires pharmaceutiques n’effectuent que très peu de recherches cliques en raison des coûts, ce qui soulève des questions sur leur efficacité à long terme. 4. Des données chiffrées qui permettent de faire avancer la cause des femmes Au Japon, chaque année, 460 000 femmes quittent le marché du travail en raison des symptômes liés à la ménopause (chiffres datant de 2021)*. Pour que vous vous rendiez compte du chiffre : c’est à peu près le nombre de nouvelles femmes qui entrent en ménopause chaque année en France ! Selon des données publiées en février 2023 par le ministère de l’économie du Commerce et de l’industrie, la baisse de performance, l’absentéisme ou les démissions engendrées par la ménopause privent chaque année l’économie japonaise de 11 milliard d’euros. Ce sont ces chiffres qui permettent de faire bouger les lignes au niveau politique. Penser que la ménopause est un état qui doit uniquement être traité individuellement et non au niveau politique, c'est se priver de sacrées performances économiques au niveau national. En France, il n’y a pas à ma connaissance d’étude aussi précise qui permettrait cette prise de conscience. Un seul chiffre a beaucoup fait parler de lui lorsqu'il a été annoncé en janvier 2024 : le coût annuel du sous financement de la santé des femmes par rapport à celle des hommes (en général, pas uniquement concernant la ménopause) qui s'élève à 920 milliards d’euros chaque année. Remédier aux inégalités liées à l’endométriose et à la ménopause pourrait contribuer à hauteur de 130 milliards de dollars au PIB (produit intérieur brut) mondial d’ici à 2040 (chiffres issus du rapport du forum économique mondial de Davos). Avec toutes ces données, on peut donc décider de voir le verre à moitié vide : les femmes sont toujours la dernière roue du carrosse quelque soit le continent, OU à moitié plein : plus on aura des chiffres sur les conséquences économiques de la non prise en compte de la santé des femmes, plus la société bougera et s’impliquera au niveau politique pour que nous recevions l’attention que l’on mérite. En attendant cette épiphanie, si vous avez des questions sur votre (péri)ménopause, c’est par ici ! Sources Courrier International North American Menopause Society

  • Quels médecins & professionnels de santé consulter en (péri)ménopause ?

    La périménopause est une période de transition souvent tumultueuse, avec des symptômes varient considérablement d'une femme à l'autre... Ce qui rend difficile l'exercice de savoir à qui s'adresser pour obtenir de l'aide ! Dans cet article, nous explorerons les différent.e.s professionnel.les de santé à consulter pour chaque besoin spécifique. Evidemment, dès que l'on s'éloigne de la médecine dite "traditionnelle", ce n'est plus remboursé par la sécurité sociale, et comme la science manque cruellement de données concernant le soin à apporter aux femmes pendant leur ménopause, on arrive à dépenser des fortunes en médecines para-médicales. Attention donc à ne consulter que des praticien.nes chaudement recommandé.e.s ! Au sommaire : Les symptômes ressentis en (péri)ménopause, ainsi que les moments auxquels il est judicieux de consulter Quels corps médicaux en fonction des problématiques rencontrées pendant notre (péri)ménopause ? Quel.les praticien.nes si l'on souhaite privilégier une approche holistique et non hormonale pendant notre (péri)ménopause ? Commençons déjà par les symptômes ressentis en (péri)ménopause, ainsi que les moments auxquels il est judicieux de consulter : Bouffées de chaleur et suées nocturnes : Moment de consultation : dès l'apparition de symptômes persistants. Quelle aide ? Un.e gynécologue peut évaluer la sévérité des symptômes, discuter des options de traitement telles que les hormones substitutives, et surveiller les effets secondaires potentiels. Changements menstruels : Moment de consultation : Lorsque les changements deviennent significatifs ou perturbants. Quelle aide ? Un.e gynécologue ou une sage-femme peut effectuer des tests pour évaluer les déséquilibres hormonaux, recommander des traitements hormonaux ou non hormonaux, et discuter des implications sur la santé reproductive. Problèmes de sommeil : Moment de consultation : Lorsque les problèmes de sommeil persistent et affectent la qualité de vie. Quelle aide ? Un médecin généraliste peut évaluer les habitudes de sommeil, recommander des changements de mode de vie, et orienter vers un spécialiste du sommeil si nécessaire pour une évaluation plus approfondie et des options de traitement. Symptômes émotionnels (anxiété, dépression) : Moment de consultation : Dès l'apparition de symptômes affectant le bien-être émotionnel. Quelle aide ? Un psychologue, un psychiatre ou un thérapeute spécialisé dans la santé mentale des femmes peut offrir un soutien émotionnel, des techniques de gestion du stress et, si nécessaire, des recommandations de traitement médicamenteux. Problèmes de peau et soins du visage : Moment de consultation : Lorsque des problèmes cutanés spécifiques se développent ou s'aggravent (acné hormonale, déshydratation, etc) Quelle aide ? Un dermatologue peut diagnostiquer et traiter les affections cutanées liées à la périménopause, et une facialiste peut fournir des soins adaptés pour aider à atténuer les effets du vieillissement cutané. Douleurs articulaires : Moment de consultation : Consultez un·e rhumatologue ou un·e orthopédiste si vous souffrez de douleurs articulaires persistantes ou sévères, particulièrement si elles entravent vos activités quotidiennes ou votre qualité de vie. Quelle aide ? Un·e rhumatologue ou un·e orthopédiste est spécialisé·e dans le diagnostic et le traitement des troubles musculo-squelettiques. Ils peuvent effectuer des examens physiques et des tests d'imagerie pour évaluer l'état de vos articulations, diagnostiquer des affections telles que l'arthrite ou l'arthrose, et recommander des traitements appropriés tels que des médicaments anti-inflammatoires, des thérapies physiques ou des interventions chirurgicales si nécessaire. En outre, un·e kinésithérapeute peut proposer des exercices de renforcement et d'étirement, ainsi que des techniques de rééducation pour soulager les douleurs articulaires et améliorer la mobilité. Quels professionnel.le.s de santé en fonction des problématiques rencontrées pendant notre (péri)ménopause ? Médecin généraliste Moment de consultation : Premier point de contact pour de nombreux symptômes de la périménopause. Quelle aide : Évaluer les symptômes, prescrire des médicaments, orienter vers des spécialistes si nécessaire et fournir des conseils généraux sur la santé et le bien-être. Gynécologue médicale et/ou sage-femme Moment de consultation : Consultez un·e gynécologue pour tout symptôme lié à la santé reproductive, y compris les symptômes de la périménopause. Quelle aide : Effectuer des examens gynécologiques, interpréter des tests hormonaux, prescrire des médicaments ou des hormones, et fournir des conseils sur les options de traitement de la périménopause. Attention, la sage-femme ne peut pas prescrire d'hormones, mais peut vous conseiller. Endocrinologue Moment de consultation : Consultez un·e endocrinologue lorsque vous rencontrez des symptômes hormonaux complexes ou des problèmes qui ne répondent pas aux traitements traditionnels, tels que des fluctuations hormonales sévères, des troubles thyroïdiens, ou des problèmes de gestion du poids liés à des déséquilibres hormonaux. Quelle aide : Spécialisé·e dans le système endocrinien, ils peuvent effectuer des tests hormonaux approfondis, diagnostiquer les déséquilibres hormonaux et développer un plan de traitement personnalisé. Psychologue ou psychiatre Moment de consultation : Consultez un·e psychologue ou un·e psychiatre pour des symptômes émotionnels tels que l'anxiété, la dépression ou les troubles de l'humeur. Quelle aide : Effectuer des évaluations psychologiques, fournir un soutien thérapeutique, recommander des thérapies cognitivo-comportementales ou des médicaments psychotropes si nécessaire. Kinésithérapeute Moment de consultation : Consultez un·e kinésithérapeute si vous rencontrez des douleurs musculaires ou articulaires, des raideurs, ou des problèmes de mobilité liés à la périménopause. Quelle aide ? Un·e kinésithérapeute peut effectuer une évaluation approfondie de votre condition physique, identifier les déséquilibres musculaires ou les problèmes de posture pouvant contribuer à vos symptômes, et élaborer un programme de traitement personnalisé comprenant des exercices de renforcement, d'étirement et de mobilisation pour soulager la douleur, améliorer la mobilité et prévenir les blessures. En outre, des techniques telles que la massothérapie ou la physiothérapie peuvent être utilisées pour soulager les tensions musculaires et favoriser la relaxation. Quel.les praticien.nes si l'on souhaite privilégier une approche holistique et non hormonale pendant notre (péri)ménopause ? Chacun·e de ces professionnel·le·s ci-dessous peut apporter une contribution spécifique à la gestion des symptômes de la périménopause, en complément des soins médicaux traditionnels. Il est important de choisir des praticien·ne·s qualifié·e·s et expérimenté·e·s, et de ne pas oublier de consulter aussi votre medecin / gyneco ! Diététicien·ne : Pour des conseils nutritionnels adaptés à la périménopause. Naturopathe : Pour une approche holistique de la gestion des symptômes de la périménopause. Ostéopathe : Pour soulager les douleurs musculaires et articulaires associées à la périménopause. Sophrologue : Pour des techniques de relaxation et de gestion du stress. Acupuncteur·rice : Pour soulager les symptômes physiques et émotionnels de la périménopause (bouffées de chaleur, etc). Réflexologue : Pour stimuler certains points réflexes du corps afin de soulager les symptômes de la périménopause. Hypnothérapeute : Pour utiliser l'hypnose comme outil de gestion de la douleur, du stress et des symptômes émotionnels. Phytothérapeute : Pour utiliser des plantes médicinales dans le traitement des symptômes de la périménopause. Vous avez d'autres professionnel.le.s de santé ou approche paramédicale en tête qui vous ont aidé à traverser plus sereinement votre (péri)ménopause ? Les commentaires sont ouverts !

  • Les progestatifs et les tumeurs cérébrales type méningiomes : Ce que vous devez savoir

    Depuis le début des années 2000, plus d'un millier de cas de méningiomes, une forme de tumeur cérébrale du cerveau ont été attribués à des traitements prolongés utilisant des progestatifs, les dérivés de la progestérone. Cette dernière étant largement utilisée pour traiter des conditions telles que l'endométriose, l'infertilité, les troubles menstruels ainsi que… la ménopause. Faisons le point sur les progestatifs concernés, et les recommandations actuelles. Dans cet article, vous trouverez des réponses datant de Mars 2024 concernant les points suivants : Qu'est-ce que les progestatifs ? Qu’est ce que le méningiome ? Des études qui alertent depuis 20 ans Quels sont les progestatifs concernés ? Quelles sont les recommandations de l’ANSM ? Pourquoi c’est un scandale médical ? Pourquoi c’est VRAIMENT agaçant ? Comment faire bouger les lignes ? Qu'est-ce que les progestatifs ? Les progestatifs sont des hormones synthétiques ou naturelles qui imitent l'action de la progestérone, une hormone produite naturellement par le corps. Ils sont souvent utilisés en combinaison avec les œstrogènes dans le THS pour aider à réguler le cycle menstruel et prévenir la croissance excessive de l'endomètre. Dans le cadre de la ménopause, les progestatifs sont souvent administrés en combinaison avec les œstrogènes dans le traitement hormonal de substitution afin de soulager les symptômes tels que les bouffées de chaleur, les troubles du sommeil, sautes d'humeur, etc. Qu’est ce que le méningiome ? C’est une une forme de tumeur au cerveau qui peut provoquer de lourds handicaps (non mortel). 9 personnes sur 100 000 sont susceptibles de développer un méningiome chaque année. Il représente plus d’une tumeur cérébrale sur trois ; c’est la tumeur cérébrale la plus courante à partir de 35 ans. Des études qui alertent depuis 20 ans Les préoccupations concernant les risques associés aux progestatifs, en particulier leur lien avec les tumeurs cérébrales, sont soulevées depuis le début des années 2000. Plusieurs études ont montré une corrélation entre l'utilisation à long terme de certains progestatifs (plus d’un an) et une augmentation du risque de développer des tumeurs cérébrales, notamment des méningiomes. Des recherches antérieures avaient révélées que l'utilisation prolongée et à des doses élevées de trois progestatifs spécifiques : - l'acétate de cyprotérone (Androcur) à une dose de ≥ 25 mg/jour, -le chlormadinone (Lutéran) à une dose de 2 à 10 mg/jour -le nomégestrol (Lutenyl) à une dose de 3,75 à 5 mg/jour accroissait considérablement le risque de développer un méningiome. Ces conclusions avaient conduit à l'émission de recommandations concernant l'utilisation de ces médicaments et la nécessité d'une surveillance régulière par imagerie cérébrale chez les patientes les prenant… Et encouragé les femmes françaises à se rabattre sur le Colprone : de 10 000 à plus de 30 000 consommatrices en trois ans. Quels sont les progestatifs concernés ? C’est tout l’objet de l’étude menée par Epi-Phare, en association avec l’AP-HP, rendue publique en juillet 2023 et publiée le 28 mars 2024 dans le BMJ. Le cas de 18 061 femmes âgées de 45 à 74 ans, avec une moyenne d'âge de 58 ans, ayant subi une chirurgie pour un méningiome entre 2009 et 2018 en France, a été étudié, en même temps qu’un groupe de 90 305 femmes témoins. Les résultats révèlent que : L'utilisation prolongée (d'un an ou plus) de médrogestone (Colprone) est associée à un risque 3,5 fois plus élevé de méningiome nécessitant une intervention chirurgicale par rapport aux témoins. Pas de risque accru pour les femmes traitées pendant moins d’un an, SAUF si elles ont utilisé un autre progestatif à risque avant de passer au Colprone L'utilisation prolongée de l'acétate de médroxyprogestérone injectable (Depo Provera) est associée à un risque multiplié par 5,6. Le risque est multiplié par 2 lors des expositions prolongées à la promégestone (Surgestone), qui n’est plus commercialisée en France depuis 2020. L’étude n’a pas révélé de risque de méningiome pour une utilisation de moins d'un an de ces trois progestatifs et en l’absence d’exposition préalable aux trois progestatifs cyprotérone, nomégestrol et chlormadinon. Les expositions à la progestérone par voies orale/intra-vaginale ou percutanée (Utrogestan et génériques) et à la dydrogestérone (Duphaston) n’ont pas été significativement associées à un sur-risque de chirurgie de méningiome intracrânien. Les résultats concernant les DIU au lévonorgestrel (stérilets hormonaux Mirena, Donasert, Kyleena et Jaydess), un contraceptif largement utilisé, sont très rassurants et en faveur de l’absence de risque de méningiome. Pour les autres progestatifs utilisés seuls : Diénogest, Visanne et génériques, drospirénone (Slinda) et désogestrel (Cérazette et génériques) l’étude épidémiologique n’a pas pu étudier le risque de méningiome, par limite méthodologique et antériorité insuffisante dans les bases de remboursement de l’Assurance Maladie. Pour ces progestatifs, le risque de méningiome n’est donc pas connu et ne peut être exclu à ce jour. Des études complémentaires sur le risque de méningiome associé à ces progestatifs sont nécessaires notamment au regard de leur utilisation croissante. Quelles sont les recommandations de l’ANSM ? En cas d’antécédent de méningiome ou de méningiome existant, l’introduction d’un traitement progestatif est contre-indiquée, sauf exception à évaluer en réunion de concertation pluridisciplinaire (constituée de gynécologue et/ou endocrinologue et neurochirurgien) sur la base du rapport bénéfice/risque individuel pour les personnes traitées et de la présence ou non d’alternatives thérapeutiques ; La prescription d’un nouveau progestatif en relais d’un traitement antérieur par acéate de cyprotérone, de  chlormadinone  ou de nomégestrol n’exclut pas le risque de méningiome, sans que l’on puisse pour le moment le déterminer. Il est nécessaire, avant toute nouvelle prescription ou switch entre progestatifs, de vérifier l’ensemble des progestatifs déjà utilisés et leur durée d’utilisation ; Le traitement doit être prescrit à la dose minimale efficace avec une durée d’utilisation la plus courte possible ; L’intérêt à poursuivre le traitement doit être réévalué régulièrement (tous les ans), notamment aux alentours de la ménopause, le risque de méningiome augmentant fortement avec l’âge ; Une IRM cérébrale devra être réalisée en cas de signes cliniques neurologiques évocateurs d’un méningiome (maux de tête, troubles de la vision, du langage, de la mémoire et de l’audition, nausées, vertiges, convulsions, perte de l’odorat, faiblesse ou paralysie). Je vous invite à lire l’ensemble des recommandations pour chaque type de progestatif juste ici Pourquoi c’est un scandale médical ? > Encore une fois, la question du fossé entre la gestion médicale de la santé des femmes et celles des hommes se posent. POURQUOI n’y a t il pas davantage de fonds alloués aux études médicales concernant les conséquences possibles de ces médicaments sur notre santé ? > En France, des victimes de l’Androcur et d’autres progestatifs poursuivent l’état en justice, et notamment l’agence du médicament, pour avoir tardé à informer correctement les patientes des risques malgré les nombreuses alertes. Un scandale qui ressemble fort aux cas du Mediator et de la Dépakine « Ce n’est que sur la période octobre 2018-2020, alors que plus de 20 publications étaient parues sur le sujet et que plus de 500 cas de méningiomes chez des patients traités par acétate de cyprotérone avaient été déclarés (ce qui est énorme au vu de l’incidence très faible des méningiomes) que les mesures adaptées ont été prises avec un plan de gestion des risques », relève le rapport d’expertise. > Au delà de la ménopause , le Depo Provera, un contraceptif injectable, est relativement peu utilisé en France (5 000 personnes concernées), MAIS son utilisation est extrêmement répandue dans le monde, avec  74 millions de femmes dont - il fallait s’y attendre - la plupart viennent d’un milieu social  très défavorisé, vivant dans des pays en voie de développement (13 sur 74 millions de femmes vivent en Indonésie, je vous laisse imaginer les conséquences potentiellement désastreuses de l’apparition de ces tumeurs chez ces femmes.) Enfin, soyons rassurées (non), dans un communiqué relayé par The Guardian, le fabricant du Depo Provera, Pfizer, reconnaît être conscient de ce risque et annonce qu'il va « mettre à jour les notices des produits.» On croit rêver. Pourquoi c’est VRAIMENT agaçant ? Parce que j’ai envie d’avoir confiance dans la science, que je suis à priori pour la prise d’hormones dans le cas où les symptômes seraient trop handicapants pendant la ménopause, mais que ! ENCORE UNE FOIS, les défaillances des labo pharmaceutiques, de l’État, et le manque de mise à jour des connaissances médicales concernant la santé de la femme nous retombe dessus. ENCORE UNE FOIS, il nous incombe d’être mieux renseignées que des professionnel.le.s pour gérer notre santé, avec le risque toujours plus accru de se laisser berner par des contenus complotistes qui pullulent sur le net, et pour celles qui choisissent de ne pas utiliser de traitements hormonaux, de dépenser une somme considérable - non remboursée par la sécurité sociale - autour de compléments ou d'approches paramédicales qui n’ont pas toujours de preuve scientifique de leur efficacité. Comment faire bouger les lignes ? Première étape : en parler ! La ménopause est un sujet profondément politique, il est temps de faire sortir ce sujet des sphères intimes et que nos responsables prennent la mesure des coûts liés au tabou autour de ce sujet, et plus globalement autour de la santé de la femme. Selon un rapport du Forum économique mondial datant de fin 2023, la moindre prise en charge de notre santé par rapport à celle des hommes coûte 1 000 milliards de dollars (920 milliards d'euros) par an. Avec le vieillissement généralisé de la population et l'extension de la durée de vie, nous allons passer pratiquement la moitié de notre vie sans hormones, il serait temps de se poser sérieusement sur cette problématique. La parole se libère petit à petit, des podcasts émergent, des femmes politiques prennent la parole. Et nous aussi, avec Balance ta ménopause : on est là.

  • Quels automassages du visage privilégier pour votre peau en (péri)ménopause ?

    La (péri)ménopause est une période de transition marquée par des fluctuations hormonales qui peuvent avoir des effets visibles sur la peau : sécheresse, perte d'élasticité, apparition ou creusement des rides, etc. S'il est important d'adapter sa routine de soin au travers de produits spécifiques (présentés dans cet article), ne négligez pas l'importance de l'auto-massage du visage pour vous aider à préserver votre peau en (péri)ménopause ! Voici quelques techniques et conseils pour vous permettre d'y voir plus clair. Au programme de cet article : Pourquoi l'auto-massage du visage en (péri)ménopause ? Les techniques d'auto-massage à privilégier 1. L' acupression pour détendre votre visage 2. Le drainage lymphatique 3. Le Massage sculptant a) Pincements doux sur le visage pour stimuler le collagène b) Lissage des rides du front c) Le contour des yeux d) Modeler les pommettes e) Le cou et la mâchoire 3 conseils pour une routine d'auto-massage efficace L'auto-massage du visage n'est pas seulement un moment de détente ; c'est une technique puissante pour améliorer la circulation sanguine, favoriser le drainage lymphatique, et stimuler la production de collagène. Ces effets contribuent à réduire les gonflements, à tonifier la peau, et à renforcer son élasticité, ce qui n'est pas du luxe quand on est en (péri)ménopause. Les techniques d'auto-massage à privilégier 1. L' acupression pour détendre votre visage Pour qu’un massage soit efficace, il faut d’abord détendre la zone concernée. Imaginez un élastique déjà très tendu : si vous tirez encore plus dessus, ça ne le détend pas, ça le casse !La première étape consiste donc à « calmer » les tensions autour de la zone que vous souhaitez masser. Pour détendre, on appuie quelques secondes légèrement sur les zones de tension montrées su rla photo ci-dessous, puis un peu plus profondément, en tournant doucement dans le sens des aiguilles d’une montre, de l’intérieur vers l’extérieur du visage. 2. Le drainage lymphatique Utilisez le bout des doigts pour effectuer de légères pressions circulaires sur les points de drainage lymphatique situés autour des oreilles, sous la mâchoire, et le long du cou. Cette technique aide à réduire les gonflements et à éliminer les toxines, offrant un effet détoxifiant. 3. Le Massage sculptant Ciblez les zones sujettes aux rides, comme le contour des yeux, la ligne du sourire, et le front. Avec des mouvements doux mais fermes, effectuez des pincements et des tapotements pour stimuler la production de collagène et combattre la perte d'élasticité. Pincements doux sur le visage pour stimuler le collagène : Commencez par le bas de votre visage et remontez vers les tempes. Utilisez vos index et vos pouces pour pincer doucement la peau, en remontant le long des joues. Vous êtes tentée par les compléments alimentaires de beauté riches en collagène ? On fait le point ici. Lissage des rides du front : Placez les doigts à plat sur votre front. Effectuez un mouvement de lissage horizontal, en partant du centre vers l'extérieur. Répétez ce geste plusieurs fois. Ce mouvement aide à détendre les muscles du front, réduisant ainsi les rides d'expression. Le contour des yeux : Utilisez vos doigts pour tapoter délicatement autour de la zone des yeux. Commencez à l'intérieur et progressez vers l'extérieur, en suivant l'os orbitaire pour réduire les poches, stimuler la circulation sanguine et favoriser l'élasticité de la peau sur cette zone sensible. Pour sculpter la partie patte d'oie, ça se passe en vidéo ci-dessous ! Modeler les pommettes : Utilisez toute l’arrête de votre index pour souligner la pommette, en partant du haut du nez, en passant sous la pommette et en lissant jusque versle haut de l’oreille. Répétez ce mouvement 10-15 fois. Vous pouvez y aller franchement, soit en travaillant les deux pommettes en même temps, soit en alternant (main droite pour la pommette droite, main gauche pour la pommette gauche). Le cou et la mâchoire :  pour atténuer les plis du cou, utilisez votre index, votre majeur et votre annulaire, et massez en rotation soutenue directement le long de ces lignes, d’un côté puis de l’autre. Si la peau vous semble particulièrement relâchée, vous pouvez masser plus spécifiquement cette zone de la manière suivante : > Effectuez des pincements légers, toniques et rapides (3 par seconde). > Lissez toute la zone avec le dos de vos mains, depuis l’os de la mâchoire jusqu’à l’os hyoïde (en clair, jusqu’à l’endroit où vous sentez que ça bloque). Puis effectuez des pincements profonds sur toute la zone, comme si vous vouliez étirer légèrement la peau. Avec la surface de vos doigts, effectuez des rotations vers l’extérieur, et vers la clavicule. Pour retrouver l'ensemble des conseils et techniques d'automassage en vidéo, abonnez-vous à ce compte Instagram, c'est gratuit, il suffit de demander :-) 3 conseils pour une routine d'auto-massage efficace Intégrez l'automassage dans votre routine quotidienne : Pas besoin de s'astreindre à pratiquer 10 minutes par jour ! Faire les bons gestes lorsque vous vous mettez de la crème, que vous vous démaquillez, etc. peut déjà vous aider à avoir un visage plus lumineux et apaisé. Pensez-y :-) Soyez sympa avec votre peau : La peau en (péri)ménopause peut être plus sensible. Faites preuve de douceur pour éviter toute irritation. Hydratation : Choisissez des produits riches en actifs hydratants comme l'acide hialuronique ou le collagène pour compléter les bienfaits de l'auto-massage. Si vosu utilisez de l'huile de massage, privilégiez une huile végétale bio pressée à froid telle que l'onagre, bourrache, huile d'argan, etc.

bottom of page